Abstract
Dans les conditions de travail de notre équipe, on peut dire, d’après les chiffres relevés au cours de 2 dernières années (arrêtés au 26 avril 1966) que sur 31 malades transplantés il y eut 4 décès par échec précoce. Parmi les 27 survivants il y a 4 morts secondaires ou tardives soit 23 malades actuellement en vie. Dans cette série 21 ont été opérés depuis plus de un an et 16 sont en survie de un à deux ans (76%). Sur l’ensemble de la statistique de 48 malades opérés depuis plus de un an, 24 malades sont en survie de plus de un an (50%). Les survies de longue durée (1 de plus de 6 ans, 4 de 3 à 6 ans, 3 de 2 à 3 ans, 15 de 1 à 2 ans) permettent de mettre en balance transplantation et dialyse chronique avec l’avantage pour la premiere de conditions de vie moins draconiennes et d’un espoir de guérison vraie. En fait, il ne faut pas opposer ces 2 méthodes et plutôt les considérer comme complémentaires avec leurs indications propres.